Les 4 étapes qui ont fait du christianisme une religion mondiale

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Trinity Church - New York City

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Le christianisme, l’une des plus grandes religions du monde, a une histoire riche qui remonte au Ier siècle de notre ère. Explorons le rôle politique dans le développement du christianisme.

Au Ier siècle de notre ère, le christianisme a émergé dans la province romaine de Judée. Il était enraciné dans les enseignements de Jésus de Nazareth, qui prêchait un message d’amour, de salut et du royaume de Dieu. Ses disciples, connus sous le nom de disciples, ont joué un rôle crucial dans la diffusion de ses enseignements après sa crucifixion et sa résurrection. Notamment, à cette époque, la plupart des premiers chrétiens étaient juifs, et le mouvement est resté dans le contexte du judaïsme.

L’apôtre Paul, une figure centrale du christianisme naissant, a joué un rôle décisif dans la diffusion de la foi auprès des communautés non-juives, appelées les Gentils. Cette expansion a marqué le début d’une identité chrétienne distincte et a préparé le terrain pour la diffusion de la religion à l’échelle mondiale.

L’Édit de Milan (313 de notre ère)

L’Édit de Milan, promulgué par l’empereur Constantin et Licinius en 313 de notre ère, a été un tournant pour le christianisme. Il a accordé la liberté religieuse et la tolérance dans tout l’Empire romain, mettant fin à la persécution des chrétiens soutenue par l’État. Cette nouvelle liberté a entraîné une rapide affluence de convertis de divers milieux et régions, contribuant à la croissance exponentielle de la religion. Constantin a reconnu que le christianisme gagnait en popularité au sein de l’Empire romain et il a vu une opportunité de l’utiliser comme force unificatrice. En soutenant et en s’alignant sur le christianisme, il espérait apporter une cohésion à l’empire, qui était en proie à des divisions religieuses et à des conflits internes. Il espérait créer de la stabilité et de la loyauté parmi ses sujets.

Le premier concile de Nicée (325 de notre ère)

L’empereur Constantin a convoqué le premier concile de Nicée en 325 de notre ère pour résoudre des différends théologiques, principalement la controverse arienne. Au cœur de la controverse arienne se trouvait Arius, un prêtre d’Alexandrie, en Égypte. Arius a propagé une croyance qui divergeait considérablement de la doctrine chrétienne orthodoxe émergente. Il soutenait que Jésus-Christ, bien qu’étant divin en un sens, n’était pas coéternel ni coégal à Dieu le Père. Au lieu de cela, Arius affirmait que Jésus était une créature, une entité divine d’un ordre inférieur à Dieu lui-même. Le concile a été essentiel pour formuler le Credo de Nicée, affirmant les croyances chrétiennes fondamentales et établissant une unité doctrinale. Cependant, tous les groupes chrétiens n’ont pas immédiatement accepté ce Credo, ce qui a conduit à des siècles de débats théologiques.

L’Édit de Thessalonique (380 de notre ère)

En 380 de notre ère, l’empereur Théodose Ier a promulgué l’Édit de Thessalonique, également connu sous le nom de « Cunctos populos », déclarant le christianisme nicéen comme religion d’État officielle de l’Empire romain. Cela a marqué un changement significatif, élevant le christianisme d’une religion tolérée à la foi officielle de l’empire. Théodose a activement promu le christianisme et cherché à réprimer les pratiques païennes et d’autres traditions religieuses concurrentes.

La suppression du paganisme (392 de notre ère)

L’empereur Théodose Ier a pris des mesures supplémentaires pour consolider la domination du christianisme en promulguant un édit en 392 de notre ère visant à réprimer les pratiques religieuses païennes et à fermer les temples païens. Théodose a progressivement restreint les pratiques religieuses qui n’étaient pas conformes au christianisme nicéen. Il a mis en place des lois limitant les activités des temples païens, mettant ainsi fin à la tolérance religieuse. Ce changement a marqué une transition décisive de la diversité religieuse à la domination du christianisme et la phase finale de la christianisation au sein de l’Empire romain, avec le déclin des religions païennes traditionnelles et l’interdiction de leurs rituels. Théodose a cultivé des relations étroites avec des évêques chrétiens influents, en particulier Ambroise de Milan et Grégoire de Nazianze. Ces alliances lui ont permis de recueillir le soutien du clergé chrétien et d’obtenir leur approbation. En ce qui concerne Constantin, en résumé, le soutien de Théodose Ier au christianisme était motivé par une combinaison de foi personnelle, de consolidation politique et de désir d’unité au sein de l’Empire romain.

Ces événements clés et ces développements au cours des premiers siècles du christianisme ont jeté les bases de sa croissance, de sa cohérence théologique et de son établissement ultérieur en tant que grande religion mondiale. Le voyage du christianisme, d’une secte persécutée à la religion d’État de l’Empire romain, a eu des implications profondes et durables pour l’histoire occidentale et la pratique religieuse.

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